"Des idées pour Layrac"a pour but de vous informer le plus honnêtement sur l'actualité de notre ville.
Aussi dans cette période de campagne électorale nous allons faire le maximum pour vous donner un maximum d'informations.
Aujourd'hui nous vous faisons remonter les différents articles parus dans la presse locale concernant les futures élections
Publié le 01/10/2012 à 12h50 |
site internet de Sud Ouest |
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Layrac (47): Philippe Marulaz, tête de liste de "Priorité Layrac"
Une liste baptisée "Priorité Layrac" et menée par Philippe Marulaz est en lice pour les élections municipales anticipées
Philippe Marulaz et Gilbert Galy, ensemble dans la liste "Priorité Layrac" (Drouinaud Emilie)
On le sait, suite aux démissions en masse, des élus du commission
municipal de Layrac, le Ministère de l'Intérieur a validé la tenue d'élections municipales les 18 et 25 novembre prochain, sur la commune.
Le maire sortant, Pierre Pujol avait déjà annoncé qu'il serait candidat à
sa propre succession. Ce matin, c'est Philippe Marulaz, un ingénieur de
60 ans, n'ayant jusqu'ici aucun mandat, qui se lance. A ses côtés,
Gilbert Galy, jusqu'alors élu de l'opposition à Layrac. Ici, les deux
hommes qui n'ont pas souhaité encore dévoilé les 25 autres noms qui
complèteront leur liste, mais ont présenté les grandes lignes d'une
campagne qui sera courte pour un mandat qui le sera tout autant puisque d'une durée d'un an.
"L'ambition de Priorité de Layrac est comme son nom l'indique de mettre
Layrac et les Layracais au centre de nos préoccupations", a martelé le
candidat. Et bien évidemment derrière cet objectif, il y a une volonté de changement: "repositionner la place de Layrac dans la Communauté d'agglomération d'Agen" et notamment sur l'épineux dossier du tracé LGV Bordeaux-Toulouse.
Tracé qui est à l'origine des démissions successives qui ont secoué le
conseil municipal sortant. "Nous voulons proposer une opposition claire à
la soumission actuelle de la commune, au président de la CAA, Jean
Dionis du Séjour."
La liste est en cours de constitution. Sachant qu'il n'est pas exclu de
retrouver dans "Priorité Layrac" qui se veut "ouverte", des anciens élus
de la liste du maire sortant, Pierre Pujol.
Sud ouest du 2 octobre 2012 |
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Layrac : opération séduction au marché
Sur le marché, les élections anticipées prévues en novembre ne sont pas la préoccupation numéro un des habitants.
«Ce n'est pas une affaire d'État. Par contre, la fin des
hauts-fourneaux en Lorraine, PSA, l'augmentation des impôts, la crise :
ça, c'est important. »
Vendredi, l'ambiance sur le marché de
Layrac était au diapason de l'actualité nationale. La crise politique
qui secoue la commune depuis plusieurs mois passait au second plan.
Pourtant, une élection municipale anticipée se profile pour le mois de
novembre (lire ci-dessous).
C'est le tracé choisi pour la future Ligne à grande vitesse (LGV) qui
semble avoir mis le feu aux poudres. Un tracé qui doit manger les
terres de la commune (lire encadré ci-contre). « La LGV ? Bien sûr que
je suis contre, lance ce retraité. Mais de toute façon, elle ne se fera
pas demain. Alors ça sert à rien d'en parler. Tout ça, c'est de la
politique. » Sa femme renchérit : « Il n'y a plus d'argent dans les
caisses. Ils me font rire à s'écharper pour ça. Ils font des tracés et
des dessins sur des plans, mais ce n'est pas demain la veille qu'ils
donneront le premier coup de pelle. »
Température mitigée Le
maire, Pierre Pujol, compte mener une liste pour ces futures
municipales. Il est au café, entouré de quelques fidèles. Son petit noir
avalé, comme à son habitude, il se rend sur le marché pour prendre
quelques nouvelles des uns et des autres. C'est aussi l'occasion pour
lui de prendre la température. Il affiche un optimisme de bon aloi. «
Comment je la sens cette élection ? Ma foi bien. Très bien même. »
À
chacun de ses pas, un administré le hèle : « Salut Pierrot, t'as des
nouvelles de ceux d'en face ? » Sur le même ton bonhomme, le maire fait
une réponse de Normand : « Ceux d'en face, ils font ce qu'ils ont à
faire. C'est leur problème. Moi, je mène ma barque. » « T'as bien
raison. » Un autre l'apostrophe : « Alors Pierrot, tu es prêt j'espère ?
»
Mais, au gré des rencontres, ce sont souvent des mines
pénétrées qui s'adressent au premier magistrat. « Tu comptes y retourner
? » lui demande cette administrée. « Hé comment que je vais y aller ! »
« Tu es sûr de toi ? Ça ne va pas être facile tu sais. » « Si je dois
gagner, je gagnerai. Et si je perds, tant pis, je me retire. Mais je ne
vais pas me laisser faire par ces gens-là. »
Des bruits courent
sur les adversaires que Pierre Pujol devra affronter. « Il parait qu'il
va y avoir six listes en face de toi », affirme cette femme. « Six ?
Bien sûr que non. Ils vont faire leur truc dans leur coin mais il n'y
aura jamais six listes. » Elle opine du chef : « Ils vont faire ça en
sous-marin, c'est le style de la maison. »
Pour Philippe Marulaz
qui conduira une liste aux élections, ces soutiens dont bénéficie le
maire n'ont pas valeur de sondages : « Au marché, on ne trouve pas les
habitants les plus au fait de la vie municipale […] Certains n'ont pas
perdu cette mentalité de petit village. C'est bien car cela montre
qu'ils sont très attachés à leur commune. En revanche, cela peut
empêcher d'appréhender tous les enjeux de l'agglomération dont nous
faisons partie. »
De toute façon, l'agenda de certains Layracais
ne colle pas tout à fait avec l'agenda municipal : « Dis donc Pierrot,
c'est une mauvaise idée de mettre les élections le jour de la Saint-Luc.
» « Mais non, elles ne seront pas le 18 octobre (NDLR jour de la
Saint-Luc), mais le 18 novembre. » « Je préfère ça. Car moi, je serai
aux palombes ce jour-là (1). »
(1) Le dicton gascon dit : « À la sen Luc, lou gran truc », le grand truc en question étant le pic du passage des palombes.
Une liste Priorité Layrac
Il n'y aurait pas eu d'élections anticipées, il ne se serait présenté
qu'en 2014. Philippe Marulaz, 60 ans, ingénieur de formation, et
n'ayant jusqu'ici jamais brigué de mandat, se lance en tête de liste
Priorité à Layrac avec à ses côtés des Layracais « beaucoup de jeunes »
et Gilbert Galy, conseiller municipal d'opposition sortant.
Ici,
l'ambition de la liste est, comme son nom l'indique, de donner la
priorité à Layrac et aux Layracais et ce, dans un délai très court
puisqu'il s'agit d'un mandat d'un an. Et la priorité des priorités est
bel et bien celle de la question de la LGV Bordeaux-Toulouse et de son
passage sous le nez des habitants de la commune. C'est d'ailleurs cette
question qui est à l'origine des démissions en série au conseil
municipal et de ce nouveau scrutin. « Nous voulons que Layrac soit
reconnu comme un élément incontournable de la Communauté d'agglomération
d'Agen, comme une charnière entre l'urbain et le rural mais aussi comme
une force de propositions. Et dans ce contexte, sur le dossier LGV nous
voulons proposer une opposition claire à la soumission actuelle de
Layrac au bon vouloir du président de l'Agglo, Jean Dionis du Séjour. »
Autrement
dit, il s'agit de faire entendre la voix de la commune sur son
opposition à voir de trop près passer le train sous ses fenêtres. « On
ne va pas se mentir. Nous n'avons pas d'influence sur la réalisation ou
non de la LGV mais nous devons en avoir sur le tracé », poursuit
Philippe Marulaz qui, s'il fut un temps un convaincu de la nécessité
d'une LGV, s'est laissé envahir par le doute suite à l'étude sur
l'aménagement des voies existantes. D'ailleurs, sur cette histoire de
tracé, il n'exclut pas un référendum populaire à l'échelle de la
commune.
La liste Priorité Layrac s'affiche comme une réunion de «
compétences, autrement dit de gens qui connaissent les rouages des
financements, qui savent argumenter, expliquer, écouter et s'exprimer en
public. » Elle se dit également « ouverte ». Il n'est d'ailleurs pas
exclu qu'elle accueille d'anciens élus de la liste du maire sortant.
Enfin, au-delà de la LGV, le candidat entend évoquer d'autres questions
comme celle du plan local d'urbanisme communautaire privant Layrac de
250 hectares de terre agricoles.
Valérie Deymes
La dépêche du midi du 2 octobre
Layrac. Philippe Marulaz ouvre le ban des municipales
Philippe Marulaz (à gauche) et Gilbert Galy présentaient les objectifs de la liste «Priorité Layrac»./Photo B. G.
Philippe Marulaz a présenté les raisons d'exister et les
objectifs d'une liste qui se présentera aux suffrages des Layracais pour
les municipales anticipées des 18 et 25 novembre . Accompagné de
Gilbert Galy, tête de liste de l'opposition de gauche aux dernières
élections, il a dit réunir dans une liste ouverte «Priorité Layrac», des
femmes et des hommes déjà colistiers en 2008, mais aussi des nouveaux
et des jeunes, avec qui «on préparera l'avenir».
Philippe Marulaz est ingénieur agronome. Ancien président de
l'Amicale laïque, il attendait la retraite pour briguer des
responsabilités municipales mais la perspective des élections anticipées
ont bousculé ses projets, car elles conditionnent les élections de
2014. C'est aussi l'une des raisons pour lesquelles il n'a pas été
possible de faire liste commune avec d'autres. «Les Layracais ont
besoin de clarté et fondus dans une telle équipe, nous n'aurions pas été
efficaces. Notre groupe sera basé sur des valeurs. Ce qui manque
aujourd'hui à Layrac, c'est la compétence et une autre conception du
rôle de maire dans ses relations avec le citoyen et les associations.
Layrac est géré comme un village de 350 habitants. Or, nous faisons
partie de la CAA. Il faut que Layrac, ville charnière entre le monde
rural et le monde urbain, soit reconnu incontournable dans l'avenir de
la communauté et nous proposerons une opposition claire de Layrac au
président de la CAA. Pour cela, il faut connaître les dossiers. Nous
pensons pouvoir influer sur le tracé de la LGV. Il y a des précédents.»
Une deuxième liste est en cours de constitution. Elle devrait être conduite par l'ancien premier adjoint Patrick Torcello.
La dépêche du midi du 5 octobre 2012
Layrac. On vote en novembre
C'est confirmé. Les
électeurs de Layrac sont rappelés aux urnes, 18 mois avant les élections
municipales prévues au calendrier électoral, c'est à dire au printemps
2014. Les dimanches 18 et 25 novembre prochains, 1er et éventuellement
2e tour de ce renouvellement intégral du conseil municipal, à la suite
des démissions en cascade du printemps dernier au sein de l'assemblée
(lire nos précédentes éditions).
A ce jour, trois listes en compétition : autour de Philippe Marulaz
et de Gilbert Galy (div. g.), avec Patrice Torcello et Jean-Jacques
Aurensan (div. dr.), le maire sortant Pierre Pujols confirmant qu'il est
candidat à sa succession. «Je veux terminer mon mandat jusqu'en 2014»
indiquait-il hier soir. Trois, c'est aussi le nombre de listes
enregistrées en 2008 lors du précédent scrutin. La préfecture indiquait
hier que les candidats avaient jusqu'au 31 octobre pour déposer les
listes.