mercredi 6 avril 2011

Une certaine idée de gouvernance


Une certaine idée de la gouvernance

C'est l'histoire d'un Maire qui voulait faire plaisir à son ami, ou, comment obtenir l'inverse du but recherché, ou, l'histoire du projet mort né de centre pénitentiaire  à Layrac.

ACTE 1
Pour faire plaisir à « son ami » le président de la CAA, notre Maire se précipite sans aucune concertation pour proposer Layrac comme lieu d'accueil pour une future prison.
On choisit seul, on tranche, on taille, on coupe, en pensant que le fait d'avoir été élu maire donne la science infuse et permet de faire ce que l'on veut.

ACTE 2
La population et les plus concernés (les possibles voisins) sont mis devant le fait accompli, par voie de presse, d'où , incertitudes, inquiétudes justifiées et au bout du compte refus devant ce manque de démocratie flagrant.

ACTE 3
Un conseil municipal non préparé, bâclé, un dossier squelettique qui ne mentionne même pas la dotation importante dont aurait bénéficié Layrac au titre de l'augmentation de sa population ( les prisonniers sont considérés comme des résidents) . Résultat : lors du vote à bulletins secrets , le Maire est mis en minorité, lâché par sa propre majorité!

MORALE DE L'HISTOIRE
Que l'on soit pour ou contre le projet de prison, ce petit article n'a pas pour finalité de trancher car, là aussi, cela serait un déni de démocratie. Cependant s'il faut tirer des leçons de ce non événement, nous devons retenir :
    • Qu'un Maire doit être au service de sa population et non pas de ses amis
    • Que pour tout dossier pouvant impacter de manière conséquente la vie de la commune, il faut informer, tenir compte des différents avis, analyser les avantages et les inconvénients, réfléchir , en un mot être transparent dans le choix retenu.
Dans le cas d'école que représente la prison, nous voyons clairement l’échec flagrant qui résulte d'une absence totale de préparation des dossiers et des décisions .
Comment s'étonner dans ces conditions de la montée de l'abstention et de laméfiance descitoyens envers leurs élus ! Il faut que tous les Layracais se sentent impliqués dans les décisions importantes qui concernent la vie du village . C'est vrai pour la LGV comme pour l'écobourg : nous en reparlerons ! 

Philippe MARULAZ et Roger BEN AÏM

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