mardi 14 juin 2011

EVOLUTION COMPAREE DES IMPÔTS LOCAUX AVEC LE POUVOIR D'ACHAT DES MENAGES

par  Michel Saint Martin
04/04/2011

Ce document a été réalisé à partir des sources suivantes :




- Pour 2008 à 2009: données du site officiel des comptes communaux
-Pour 2010 le Compte Administratif  2009

-Pour 2011 le budget primitif 2011



En rouge, hypothèses réalistes d’après les 
chiffres cités dans la  presse économique

Les impôts municipaux concernés sont :
La taxe foncière sur le bâti
La taxe foncière sur le non bâti
La taxe d’habitation










 








 








Total général des recettes de la mairie de Layrac pour ces 3 impôts



année
montant en millier d'euros
Pourcentage  d'évolution par an
Pourcentage cumulé par rapport à 2007



2006
949






2007
992
4,5
%



1
2008
1036
4,4
%



2
2009
1091
5,3
%
10
%


3
2010
1124
3,0
%
13,3
%


4
2011
1202
6,9
%
21,2
%
avec les + 5% votés le 4 avril 2011 en conseil municipal





 








Évolution du pouvoir d'achat par
 ménage

année
 source INSEE pour 2006 à 2009
% par rapport à 2007 

2006
1,3
%


2007
2,1
%
100

2008
-0,7
%
99,3

2009
0,4
%
99,7

2010
1,1
%
100,8

2011
1,1
%
101,9












 






Alors que le  pouvoir d’achat des ménages a augmenté de 1,9 % entre 2007 et 2011, les impôts locaux ont augmenté de 21,2% pendant la même période

Pourquoi donc augmenter autant les impôts alors que tous les crédits de 2010 n’ont pas été consommés ? 

vendredi 10 juin 2011

Les brèves de Grattepoil


Grattepoil a lu Le LAYRACAIS n° 182






Quelques brèves…


-Monsieur le Maire « mange » son chapeau !
En campagne électorale, il ne veut pas de moyenne surface ; aujourd’hui « Le Layracais »  annonce qu’il travaille à l’implantation d’une moyenne surface !!!.-



-Le Layracais déchaîné informe la population que les associations layracaises vont recevoir 170 000 € en 2011 !
Beaucoup vont recevoir 31 €…et une plus de… 100 000 € !!!-



-L’éditorial du Layracais n° 182 est conséquent et édifiant. Tout est annoncé, peu réalisé.
Nous conseillons à Monsieur le Maire de lire les fables de La Fontaine –


-Rubrique « libre expression » dans le Layracais :
Citations :  « Ces textes sont publiés sous la seule responsabilité de leurs auteurs. »
Or le texte de la majorité municipale n’est pas signé donc… d’auteur anonyme ?
Du courage, chers collègues majoritaires !!!-

mercredi 6 avril 2011

Une certaine idée de gouvernance


Une certaine idée de la gouvernance

C'est l'histoire d'un Maire qui voulait faire plaisir à son ami, ou, comment obtenir l'inverse du but recherché, ou, l'histoire du projet mort né de centre pénitentiaire  à Layrac.

ACTE 1
Pour faire plaisir à « son ami » le président de la CAA, notre Maire se précipite sans aucune concertation pour proposer Layrac comme lieu d'accueil pour une future prison.
On choisit seul, on tranche, on taille, on coupe, en pensant que le fait d'avoir été élu maire donne la science infuse et permet de faire ce que l'on veut.

ACTE 2
La population et les plus concernés (les possibles voisins) sont mis devant le fait accompli, par voie de presse, d'où , incertitudes, inquiétudes justifiées et au bout du compte refus devant ce manque de démocratie flagrant.

ACTE 3
Un conseil municipal non préparé, bâclé, un dossier squelettique qui ne mentionne même pas la dotation importante dont aurait bénéficié Layrac au titre de l'augmentation de sa population ( les prisonniers sont considérés comme des résidents) . Résultat : lors du vote à bulletins secrets , le Maire est mis en minorité, lâché par sa propre majorité!

MORALE DE L'HISTOIRE
Que l'on soit pour ou contre le projet de prison, ce petit article n'a pas pour finalité de trancher car, là aussi, cela serait un déni de démocratie. Cependant s'il faut tirer des leçons de ce non événement, nous devons retenir :
    • Qu'un Maire doit être au service de sa population et non pas de ses amis
    • Que pour tout dossier pouvant impacter de manière conséquente la vie de la commune, il faut informer, tenir compte des différents avis, analyser les avantages et les inconvénients, réfléchir , en un mot être transparent dans le choix retenu.
Dans le cas d'école que représente la prison, nous voyons clairement l’échec flagrant qui résulte d'une absence totale de préparation des dossiers et des décisions .
Comment s'étonner dans ces conditions de la montée de l'abstention et de laméfiance descitoyens envers leurs élus ! Il faut que tous les Layracais se sentent impliqués dans les décisions importantes qui concernent la vie du village . C'est vrai pour la LGV comme pour l'écobourg : nous en reparlerons ! 

Philippe MARULAZ et Roger BEN AÏM

vendredi 18 mars 2011

UN POINT FINANCIER


Initialement publié le 29 septembre 2010

par  Michel SAINT-MARTIN – Conseiller municipal

Dans le contexte économique actuel, notre groupe est particulièrement attentif aux finances de notre commune et souhaite vous informer le plus objectivement possible sur l’évolution des comptes communaux à l’aide de quelques indicateurs financiers. les chiffres indiqués pour 2000 à 2008 sont ceux du site officiel des finances des communes, quant à 2009 et 2010 ils sont donnés par l’équipe municipale.
A:année-B:Coût de fonctionnement en milliers d’euros-C:Montant des investissements en milliers d’euros-D:Évolution de la dette en milliers d’euros- E: Dette en € par habitant -F:Taxes payées (impôts) en € par habitant.


A
B
C
D
E
F


2000
1154
504
1234
375
322

2001
1216
615
1041
316
335

2002
1260
1182
1836
557
366

2003
1218
2192
2570
780
409

2004
1317
2907
3346
1015
407

2005
1536
1311
2788
846
364

2006
1517
1863
3609
1001
383

2007
1698
1190
3311
918
411

2008
1684
874
2825
742
454
Nouvelle équipe

2009
2078
952
2658
745
481

2010
2456
1555
2467
687
492

mercredi 2 mars 2011

LES BREVES DE GRATTEPOIL

Initialement publié le Dimanche 2 janvier 2011

- En séance, Monsieur le Maire annonce une arrivée sur sa liste et un renfort de ses troupes (sic)… « La personne concernée » justifie sa démarche en signalant qu’étant dans l’opposition elle n’avait pas, jusque là, accès à l’information ! (resic)
- Concert de qualité gratuit pour les Layracais.
Repas gratuits pour des membres de la majorité municipale…, mais …payés sur l’argent public. Qui a dressé la liste des invitations ?  À méditer .
- Au Conseil Municipal pas de bande des Quatre mais un groupe de Vingt qui vote toutes les propositions de Monsieur le Maire sans rien dire et parfois les yeux fermés…à méditer.
-  Nouveaux locaux pour le CCAS et les Services Techniques : c’est bien !
Prix d’achat au mètre carré: 3500 € !!!
A comparer avec ceux de grandes métropoles…Aïe, aïe, aïe !
-L’ Office de Tourisme n’a plus de pilote!
Où est le respect des statuts de cette association Loi 1901…… ?

LGV : Du nouveau et des craintes


Initialement publié le Mercredi 24 novembre 2010

Par Philippe Marulaz

Si vous souhaitez prendre connaissance des projets de tracé de la ligne LGV à l’intérieur du fuseau des 1000 m validés par M.le Ministre  BORLOO,vous pouvez les consulter sur le site :www.gpso.fr
Comme vous pouvez le constater, Layrac peut être impacté par 2 tracés:
Un tracé Nord qui ,sortant du Passage enjamberait 2 fois la Garonne.
Un premier pont au Sud de BOE village et un second au niveau du lieu dit « CANTEGRIL » sur la commune de LAYRAC.
--Un tracé Sud qui passerait entre l’autoroute et le bourg de LAYRAC au niveau du lieu-dit »PETIT BARON »  et avec lui deux croisements avec l’autoroute.
A ce jour,d’après les informations que nous avons glanées,les choix entre les deux hypothèses ne seraient pas arrêtés,le calendrier de décisions prévu étant :
-Février 2011 : Mise en comparaison des différents tracés .
-Juin 2011 : Approfondissement des données sur le trajet pressenti.
Septembre 2011 : Validation officielle du tracé définitif.
Cependant les forces dominantes de la CAA ainsi que les différents groupes représentant l’environnement militent pour le tracé Sud.
En contrepartie ,si la protection du paysage et du patrimoine est considérée comme prioritaire,la ligne Nord serait privilégiée.
Notre Municipalité semble être sûre que la LGV ne passera pas entre l’autoroute et le bourg.Nos informations nous font dire que,du fait du poids de la CAA,des groupes de pression environnementalistes et des surcoûts générés par le double franchissement de la Garonne,le tracé Sud serait » priorisé. »
Aussi nous demandons à la Municipalité d’être vigilante,de préparer le dossier le plus argumenté possible et de le défendre avec vigueur en se faisant respecter par toutes les instances décisionnelles (CAA,RFF…)
L’intérêt de Layrac et des Layracais est en jeu .

 

Bientôt disponibles à la bibliothèque

Initialement publié le Jeudi 9 septembre 2010

1)      « Si c’est un homme », Primo Levi, Julliard 1987 


                    
Pourquoi lire ou relire ce livre plus                                                        
de 60ans après sa première parution
en italien, plus de 20 après sa traduction
 et son édition en français ?
Voila l’opinion d’Angelo Rinaldi , critique littéraire du Figaro jusqu’à sa retraite (http://fr.wikipedia.org/wiki/Angelo_Rinaldi  )
« On est volontiers persuadé d’avoir lu beaucoup de choses à propos de l’holocauste, on est convaincu d’en savoir au moins autant. Et, convenons-en avec une sincérité égale au sentiment de la honte, quelquefois, devant l’accumulation, on a envie de crier grâce. C’est que l’on n’a pas encore entendu Levi analyser la nature complexe de l’état du malheur. Peu l’ont prouvé aussi bien que Levi, qui a l’air de nous retenir par les basques au bord du menaçant oubli : si la littérature n’est pas écrite pour rappeler les morts aux vivants, elle n’est que futilité. »
Alors que trois générations se sont succédé depuis les horreurs du nazisme, il est important que ceux qui n’ont pas vécu cette période aient accès à des témoignages et s’il faut en choisir un c’est cet ouvrage de Primo Levi.
Ce témoignage livré de façon simple, sobre, est empreint d’une force et d’une dignité extraordinaires. Primo Levi nous explique ici sa survie quotidienne au camp d’Auschwitz : froid, faim, épuisement, humiliations, maladie, lutte de chaque minute pour survivre. Mais au delà encore, il a voulu mettre en évidence le méticuleux et implacable processus de déshumanisation mis en place par les nazis à l’égard des Juifs : des hommes coupés du monde, auxquels on a volé leur famille, leurs souvenirs, leurs biens, leur image, leurs repères, leur dignité. Il n’est pas décrit dans ce livre de scènes spectaculaires de violence mais pourtant la violence envers l’homme est omniprésente, parfois claire, parfois sournoise.
La lecture de ce livre est très accessible. Le récit proprement dit est suivi d’un appendice d’une quarantaine de pages, écrit en 1976, où Primo Levi répond aux questions qui lui ont été le plus fréquemment posées.
1. Dans votre livre, on ne trouve pas trace de haine à l’égard des Allemands ni même de rancœur ou de désir
de vengeance. Leur avez-vous pardonné ?
2. Est-ce que les Allemands, est-ce que les Alliés savaient ce qui se passait ? Comment est-il possible qu’un tel
génocide, que l’extermination de millions d’êtres humains ait pu se perpétrer au cœur de l’Europe sans que
personne n’en ait rien su ?
3. Y avait-il des prisonniers qui s’évadaient des Lager ? Comment se fait-il qu’il n’y ait pas eu de rébellions
en masse ?
4. Etes-vous retourné à Auschwitz après votre libération ?
5. Pourquoi parlez-vous seulement des Lager allemands, et ne dites-vous rien des camps russes ?
6. Parmi les personnages de Si c’est un homme, quels sont ceux que vous avez revus après votre libération ?
7. Comment s’explique la haine fanatique des nazis pour les Juifs ?
8. Que seriez-vous aujourd’hui si vous n’aviez pas été prisonnier dans un Lager ? Qu’éprouvez-vous lorsque
vous vous remémorez cette période ? A quels facteurs attribuez-vous le fait d’être encore en vie ?
Genèse de l’œuvre
Primo Levi avait été chargé en 1945, avec un autre déporté, de rédiger un rapport technique sur le fonctionnement du camp d’extermination d’Auschwitz pour les Alliés. Ce travail lui servira de base pour la rédaction de Se questo è un uomo, ainsi que des brouillons rédigés à l’intérieur du camp. Il lui fut difficile de trouver un éditeur italien. Finalement le livre parut en 1947, publié à 2 500 exemplaires et passa inaperçu. Ce n’est qu’à la publication de son second livre La Trêve (La Tregua), en 1963, que Primo Levi fut remarqué, et que Se questo è un uomo trouva sa place et fut traduit en de nombreuses langues. Ce n’est qu’en 1987 qu’il fut traduit en français.
Si c’est un homme est un récit autobiographique. Primo Levi le précise dans la préface, tous les faits qu’ils relatent sont véridiques. Libéré d’Auschwitz, Primo Levi témoigne. Il décrit la peur, l’instinct de survie, la mort et l’humiliation qu’ont vécus les déportés. Il fait partie d’un convoi de six cent cinquante Juifs, mais seulement quatre-vingt-seize hommes et vingt-neuf femmes sont épargnés. Les autres, déclarés invalides, sont immédiatement gazés. Ils luttent tous contre la déshumanisation dont ils sont les victimes : on leur retire leur nom, ils sont tatoués comme du vulgaire bétail. Malgré tout, l’auteur parvient à se faire quelques amis : Lorenzo, un ouvrier, mais surtout Alberto, son meilleur ami… Vivre, non. Simplement survivre.

Un extrait
« Alors, pour la première fois, nous nous apercevons que notre langue manque de mots pour exprimer cette insulte : la démolition d’un homme. En un instant, dans une intuition quasi prophétique, la réalité nous apparaît : nous avons touché le fond. Il est impossible d’aller plus bas : il n’existe pas, il n’est pas possible de concevoir condition humaine plus misérable que la notre. Plus rien ne nous appartient : ils nous ont pris nos vêtement, nos chaussures, et même nos cheveux ; si nous parlons, ils ne nous écouteront pas, et même s’ils nous écoutaient, ils ne nous comprendraient pas. Ils nous enlèveront jusqu’à notre nom : et si nous voulons le conserver, nous devrons trouver en nous la force nécessaire pour que derrière ce nom, quelque chose de nous, de ce que nous étions, subsiste ».
Des avis de lecteurs et lectrices:
« S’il faut conseiller un livre pour comprendre l’horreur de la dernière guerre, c’est celui-ci. Ainsi, on sait, mieux qu’avec n’importe quelle commémoration, le quotidien avilissant, dégradant, mortifiant de ces camps de la mort, car si on en sortait vivant, une partie de l’humain était morte sur place.”
« Superbe livre, étonnement objectif, sur les camps de concentration… Pour la première fois en lisant un livre sur la Seconde Guerre mondiale, je n’ai pas ressenti de peine ou de pitié, mais tout simplement la réalité. “
A vous de vous faire votre opinion!

Pour en savoir plus sur Primo Levi : http://www.evene.fr/celebre/biographie/primo-levi-5000.php
2)Un Week end meurtrier, Alain Gandy, Presses de la Cite 2009

L’auteur :
Alain GANDY
Incité par Erwan Bergot (http://www.evene.fr/celebre/biographie/erwan-bergot-16133.php ) , son ami, Alain Gandy s’est peu à peu lancé dans l’écriture. Après avoir écrit une quinzaine de romans et de documents, il s’est fait avec succès une spécialité du roman policier régional grâce aux aventures du gendarme Combes. Joseph Combes, en poste à Villefranche, dans le Rouergue est le héros récurrent de ses romans



Un résumé
Semaine de Pâques, 1980. Un autocar d’Aveyronnais nostalgiques de leur région natale a dérapé sous un orage et basculé dans les gorges de l’Aveyron. Il n’y a aucun survivant…
On charge le juge d’instruction Massac de l’affaire, qu’il croit liée à de sombres magouilles immobilières. Il recommande comme enquêteur son vieil ami Joseph Combes, devenu détective privé après une brillante carrière dans la gendarmerie. Fidèlement épaulé par son épouse Claire, – qui s’occupe activement de leurs deux enfants et sait lui inspirer des pistes judicieuses pour ses enquêtes – Combe découvre qu’en réalité le conducteur du car a été tué par une arme à feu et que huit des passagers inscrits s’étaient désistés. Alors, quelle est la cause réelle de cet accident présumé ? Malveillance ? Machination financière aux allures de complot ? Ou bien crime ordinaire ?

Commentaires d’un lecteur
• 23 juin 2009 05:41, par Paul Maugendre
Une fois de plus Alain Gandy nous propose une aventure palpitante, solide, pleine de rebondissements, dans une région française pourtant pas réputée pour ses délits et ses crimes de sang. Il ne se perd pas en descriptions oiseuses et l’épilogue tombe comme un couperet, sans traîner en longueur. Le personnage de Combes prend de plus en plus d’épaisseur, et ses confrontations avec le juge Massac, et le procureur Proutès le montrent en homme déterminé, mais également humain, sensible. Mais que serait Combes sans l’apport et le soutien efficace de sa femme et de ses enfants ?

Mon commentaire
C’est bien un livre de rentrée ! Ni une œuvre littéraire inoubliable, ni très convaincant, ni vraiment palpitant mais facile à lire et si les personnages vous plaisent vous pouvez les retrouver dans les livres de cet auteur déjà publiés (http://www.pressesdelacite.com/site/alain_gandy_&200&4257&4.html) et dans ceux à venir